Publicité en cours de chargement...
L’intelligence artificielle au service du diagnostic
Philips investit massivement dans les systèmes d’information, la technologie des algorithmes et l’intelligence artificielle, qu’elle préfère nommer « intelligence adaptative » dans un contexte médical. En attestent ses acquisitions qui concernent, pour la moitié d’entre elles, des sociétés informatiques. Pourquoi ce positionnement stratégique ? Lavitesse d’accumulation de données dépasse de loin la capacité de les analyser.Le savoir-faire acquis en archivage d’images médicales permet à Philips de proposer des outils d’évaluation avancée pour les médecins en oncologie, cardiologie, neurologie, etc. « Les cliniciens ont de plus en plus recours à l’imagerie médicale. Nous développons de nombreux modules de visualisation avancée disponibles sur une plateforme unique appelée qui offre des outils de segmentation automatique des organes, de calcul automatisé des paramètres fonctionnels et de comparaison d’examens antérieurs visant à améliorer la qualité du diagnostic et le suivi des patients », rapporte Pascal Dussert, directeur Healthcare IT chez Philips France. Et qui dit diagnostic plus précis, dit traitements plus adaptés au profil du patient. Forte de cet enjeu, la société intègre les dernières technologies de l’intelligence artificielle comme le machine learning, en particulier le deep learning, pour enrichir les algorithmes existants.
Le machine learning, qui repose sur un apprentissage automatique à partir de données médicales ou d’images annotées, permet d’ores et déjà de reconnaître automatiquement l’organe en cours d’examen par le radiologue, afin de faciliter son interprétation et de l’aider à décrire la pathologie du patient. Quand de grandes bases d’images sont disponibles, le deep learningpermet d’aller encore plus loin et, par exemple, de dépister automatiquement la tuberculose à partir de radiographies du thorax pour ne citer qu’un des exemples en cours d’évaluation.
Mais, preuve que l’intelligence artificielle fait aujourd’hui figure d’élément clef de la stratégie de l’industriel néerlandais, celui-ci vient d’annoncer début mars le lancement d’une plateforme d’intelligence artificielle transversale aux produits de la marque et ouverte à ses partenaires pour accélérer le développement et le déploiement, mais aussi faciliter la maintenance des solutions IA. À noter que cette plateforme fera l’objet d’une présentation au Salon HIT, pour répondre à un engouement fort de la part des professionnels de santé qui voient dans l’IA et ses applicatifs des outils d’aide à la décision, et en aucun cas de substitution des compétences médicales. « Si l’intelligence artificielle permet de dépasser les capacités humaines pour un certain de nombre de tâches, comme l’agrégation d’informations ou l’interprétation des images, elle ne peut remplacer l’analyse ni la décision du médecin », conclut Nicolas Villain, directeur du département de recherche de Philips France.
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.

Un guide pratique qui simplifie tout (vraiment!)
29 avril 2025 - 11:12,
Communiqué
- Collectif SI MS BretagneLe Collectif Système d’Information Médico-Social de Bretagne dévoile son guide pratique du numérique pour les structures sociales et médico-sociales.

Les SI de santé : c’est tout de même assez dingue en 2025 que…
28 avril 2025 - 21:51,
Tribune
-Forcément, dans la cyber on voit passer quasiment tous les projets IT d’une organisation : en principe, ils doivent tous suivre une étape d’homologation, sans parler de ceux qui mettent en œuvre des traitements RGPD enclenchant mécaniquement et a minima une inscription à un registre interne.

Ouverture des appels à projets d’ESMS numérique
28 avril 2025 - 21:34,
Actualité
- DSIH, Damien DuboisEn cours de généralisation, le programme ESMS numérique a fait l’objet d’une instruction ministérielle le 16 avril portant sur les appels à projets régionaux et nationaux.

Les outils numériques sont-ils réellement adaptés aux patients ayant plusieurs maladies chroniques ?
28 avril 2025 - 11:08,
Communiqué
- AP-HPLes applications numériques en santé sont conçues pour surveiller, traiter et accompagner les patients, mais elles ne tiennent souvent pas compte de ceux atteints de plusieurs maladies chroniques. Une étude, menée par le Pr Viet-Thi Tran (Université Paris Cité / AP-HP) et Ngan Thi Thuy Phi (Universi...