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Zéro papier, efficience et conformité : la reconnaissance vocale au curseur répond aux objectifs du CHU de Rennes
Depuis 2016, le projet de reconstruction du CHU de Rennes vise à regrouper en un site unique l’ensemble des activités de médecine, de chirurgie et d’obstétrique. Pour réorganiser son hôpital de demain, la direction générale déploie une stratégie zéro papier, dont la reconnaissance vocale au curseur est l’une des composantes clés.
Objectif zéro papier
« Les technologies sont au service d’une organisation. Nous avons donc intégré l’apport de la reconnaissance vocale et des outils numériques dans une réflexion élargie sur notre organisation, précise Christine Pichon, DSI du CHU de Rennes. Nous avons mis à disposition des services un kit d’outils numériques, composé de la reconnaissance vocale, de serveurs vocaux, d’une solution de numérisation des documents externes et de douchettes pour les dossiers papiers. »
Quitter l’hôpital avec son compte rendu
La reconnaissance vocale au curseur de a permis de simplifier et d’accélérer le processus de production documentaire. Les praticiens sont désormais en mesure de produire les comptes rendus instantanément et de les remettre immédiatement au patient, ce qui leur permet donc de respecter le délai à J-0 de remise de la lettre de liaison.
Un gain d’efficience pour les médecins
Au service d’urologie notamment, sur les 15 minutes de consultation, moins de 2 minutes sont désormais consacrées à la dictée du compte rendu. Les médecins du service peuvent aussi envoyer en toute souplesse des courriers au médecin traitant du patient lorsque des analyses de biologie ou une IRM posent problème.
Mais, au-delà du gain de temps, c’est surtout un gain de qualité et de confort de travail qu’ont perçu les médecins.« La mise en œuvre d’une technologie n’a de sens que si elle facilite l’exercice du cœur de métier du professionnel qui l’utilise, tant sur le plan qualitatif que quantitatif »,explique Christine Pichon.
Avec , le dossier patient informatisé (DPI) est aussi mieux renseigné par les médecins qui y ajoutent davantage d’informations et y apportent plus de précisions.
« Aujourd’hui, l’adhésion des médecins est au rendez-vous. Ils sont 88 % à utiliser la reconnaissance vocale au curseur dans les services pilotes de médecine et 73 % dans les services de chirurgie. D’ici à fin 2018, 300 autres praticiens devraient être opérationnels », conclut Christine Pichon.
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