Publicité en cours de chargement...
La téléradiologie au centre de la lutte contre le Covid-19
Le scanner thoracique pour un diagnostic fin de la pneumonie due au virus
Les connexions électroniques ont explosé pendant cette période, faisant saturer les bandes passantes et chauffer les serveurs, pour le loisir des populations, mais également pour leur suivi médical. Pour ceux qui sont malheureusement atteints par le Covid-19 ou suspectés de l’être, l’e-santé devient la seule porte de sortie pour communiquer avec les professionnels de santé avant une éventuelle hospitalisation. Et, comme il est maintenant avéré que le scanner thoracique est le moyen le plus rapide et le plus sensible pour diagnostiquer la pneumonie provoquée par le virus, le secteur de la radiologie est très impacté par l’explosion de l’e-santé.
La téléradiologie en première ligne dans la lutte contre la pandémie
Les plateformes de téléradiologie sont extrêmement actives dans le contexte actuel. Toutes les sociétés savantes, sur le plan national avec la Société française de radiologie (SFR), comme à l’échelle continentale avec la Société européenne de radiologie (ESR) ou la Société nord-américaine de radiologie (RSNA), ont mis en place une centralisation des données images afin, d’une part, de venir en aide aux praticiens en difficulté par télé-expertise ou en proposant des comptes rendus structurés pour la formulation d’un diagnostic solide et, d’autre part, d’assurer un suivi des patients identifiés comme porteurs du virus lors d’un examen scanner. Ces derniers, lorsqu’ils ne sont pas jugés assez gravement atteints, sont renvoyés en confinement. Il est alors nécessaire de les garder en télésurveillance et qu’ils aient les moyens d’alerter le corps médical en cas d’évolution de leur état de santé.
Des bases de données radiologiques pour construire des modèles d’IA destinés à établir la gravité des pathologies
Les bases de données radiologiques sont par ailleurs essentielles à la compréhension de la maladie. Le traitement, par les chercheurs, des images pathologiques qu’elles contiennent, de leurs transformations dans le temps et des tags contenus dans les comptes rendus structurés d’examens est d’une importance capitale pour établir des niveaux de gravité des pathologies et des éléments pronostiques qui pourraient être élaborés dans un futur proche. À cet égard, les sociétés savantes sont en contact perpétuel avec les start-up construisant des modèles d’IA afin d’accélérer les résultats des études scientifiques.
L’IA est désormais très présente dans les logiciels pilotant la qualité des images des modalités d’imagerie en coupe, dans ceux qui reconstruisent les images ou, plus généralement, qui gèrent au fil de l’eau les flux d’examens ou de patients. Pour toutes ces raisons, la gestion du Covid-19 dépend en grande partie de l’e-santé et plus globalement des systèmes d’information de santé.
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.

Un guide pratique qui simplifie tout (vraiment!)
29 avril 2025 - 11:12,
Communiqué
- Collectif SI MS BretagneLe Collectif Système d’Information Médico-Social de Bretagne dévoile son guide pratique du numérique pour les structures sociales et médico-sociales.

Les SI de santé : c’est tout de même assez dingue en 2025 que…
28 avril 2025 - 21:51,
Tribune
-Forcément, dans la cyber on voit passer quasiment tous les projets IT d’une organisation : en principe, ils doivent tous suivre une étape d’homologation, sans parler de ceux qui mettent en œuvre des traitements RGPD enclenchant mécaniquement et a minima une inscription à un registre interne.

Ouverture des appels à projets d’ESMS numérique
28 avril 2025 - 21:34,
Actualité
- DSIH, Damien DuboisEn cours de généralisation, le programme ESMS numérique a fait l’objet d’une instruction ministérielle le 16 avril portant sur les appels à projets régionaux et nationaux.

Les outils numériques sont-ils réellement adaptés aux patients ayant plusieurs maladies chroniques ?
28 avril 2025 - 11:08,
Communiqué
- AP-HPLes applications numériques en santé sont conçues pour surveiller, traiter et accompagner les patients, mais elles ne tiennent souvent pas compte de ceux atteints de plusieurs maladies chroniques. Une étude, menée par le Pr Viet-Thi Tran (Université Paris Cité / AP-HP) et Ngan Thi Thuy Phi (Universi...