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Confinement : l’éditeur CPage installe gracieusement un robot de téléprésence à l’ehpad de Longvic (21)
Depuis le 30 avril, les résidents de l’ehpad de Longvic (Côte-d’Or) et leur famille ont à leur disposition un robot mobile pour communiquer par visioconférence. Cet outil a pour objectif d’améliorer et de sécuriser l’expérience de l’appel vidéo pour les pensionnaires, durant cette pandémie. Le robot a été prêté à l’établissement par CPage, son fournisseur de solutions informatiques pour les domaines des finances et des ressources humaines.
Comment ça marche ?
Après avoir réservé un créneau sur le planning tenu par l’EHPAD, la famille prend les commandes du robot à l’heure du rendez-vous virtuel grâce à une interface préalablement installée sur leur ordinateur. Contrôlé à distance par la famille, ce robot doté de roues se déplace pour venir à la rencontre de la personne âgée. Grâce à son grand écran à hauteur d’homme muni d’une webcam et d’un micro, les proches apparaissent facilement dans la chambre du pensionnaire, libérant ce dernier et les soignants de toute manipulation contraignante. Cette simplicité d’exécution limite la manipulation de l’outil par plusieurs personnes et donc les contaminations possibles.
Plus simple et moins stressant que la tablette
Mieux que le petit écran statique et fragile du smartphone ou de la tablette, le robot permet à la famille de « se télétransporter » dans la chambre en supprimant le maniement d’un appareil et ses réglages parfois trop techniques pour nos ainés. Un moyen pour ces derniers d’être pleinement concentrés sur la conversation sans subir le stress d’un dysfonctionnement possible. Un outil d’autant plus essentiel pour les personnes qui ne disposent plus de 100% de leur validité.
Et après le confinement ?
Au-delà de la période de confinement, ce genre de robot pourrait offrir une alternative pour les familles qui ne peuvent visiter leurs aînés pour cause d’éloignement géographique. A noter qu’il est également en mesure d’accompagner le pensionnaire à l’extérieur pour une balade dans le parc de l’établissement.
David Boussard, directeur de CPage : « Par ce geste, CPage entend contribuer, en toute modestie, à la lutte contre l’isolement des personnes âgées restant confinées. En outre, en tant que professionnels du numérique de santé, il est de notre mission de sécuriser et de faciliter le travail des soignants. »
Isabelle Faivre, directrice de l’EHPAD Marcel Jacquelinet de Longvic (21) : « Cette pandémie a rendu les relations entre les résidents et leurs familles difficiles. Si le téléphone et la tablette sont bien utiles, Nonno donne une autre dimension en amenant la famille dans l’établissement pour le plus grand plaisir des uns et des autres. Nous remarquons un vif intérêt des résidents y compris chez ceux qui sont désorientés.»
Xavier Marchand (Dijonnais de 50 ans), fils de Marie-Claire Follot (82 ans), pensionnaire : « Le logiciel est simple et ergonomique rendant son utilisation agréable et efficace pour la famille. Contrairement au téléphone, le robot, grâce à sa caméra et son interactivité, permet de conserver l’attention de la personne âgée pendant un très long moment. C’est outil précieux ! »
A propos de CPage
CPage est un fournisseur de solutions et services destinés aux établissements publics de santé. Les domaines couverts par son activité d’édition sont les suivants : gestion administrative du patient, gestion économique et financière, comptabilité analytique, gestion des ressources humaines, traitement de la paie, système d’information décisionnel et programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI). L’entreprise compte aujourd’hui 300 clients adhérents dont 8 CHU et un tiers des établissements supports de Groupements hospitaliers de territoire (GHT), répartis sur toute la France.
En croissance constante, CPage connait une accélération de son activité depuis le début des années 2010. Son budget s’établit pour 2020 à plus de 22 millions d’euros pour un effectif de 215 collaborateurs. L’entreprise dijonnaise, sous statut de Groupement d’intérêt public (GIP), ne bénéficie d’aucune subvention. Ses ressources proviennent uniquement de la vente de ses logiciels et de ses prestations.
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