Publicité en cours de chargement...
Non à la carte Vitale biométrique, oui à l’e-carte Vitale
En 2019, des députés du groupe Les Républicains avaient émis une proposition de loi tendant à instituer une carte Vitale biométrique en suggérant une expérimentation de 12 mois, avec l’objectif affiché du renforcement de la lutte contre la fraude sociale. Cette carte Vitale aurait intégré l’image numérisée des empreintes digitales du titulaire.
Fin novembre, la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale l’a rejetée pour plusieurs raisons, notamment financières. Le coût de la fabrication d’une carte biométrique serait démesuré au regard de la fraude qui ne représenterait que 11 millions d’euros, soit moins de 5 % du montant total des fraudes aux prestations d’assurance maladie détectées, selon les députés de La France insoumise.
Outre les problèmes extrêmement délicats qu’elle poserait en matière de protection de la vie privée et des données personnelles, Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des Familles, souligne qu’elle serait « également lourde à mener en raison des changements profonds qu’elle introduit quant à sa fabrication et à son usage ». Sur le premier point, le texte n’intègre pas les mesures de précaution nécessaires à la protection de ces données. La biométrie sera par ailleurs testée pour le recensement des retraites concernant les bénéficiaires résidant à l’étranger dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale 2021.
Enfin et surtout, le besoin est déjà partiellement satisfait. En effet, les aspects biométriques sont intégrés à l’expérimentation de la carte Vitale dématérialisée au travers d’une application sur le téléphone portable. Elle vise elle aussi à contribuer à la lutte contre la fraude. Carole Grandjean, députée de La République en marche qui porte le texte, a saisi la Commission nationale de l’informatique et des libertés en ce sens.
À ce sujet, le décret du 27 mai 2019, qui a pour objet les modalités de délivrance, d’utilisation, de gestion et de suppression d’une carte électronique individuelle interrégimes de sécurité sociale, prévoyait une expérimentation d’un an, de mai 2019 à mai 2020. Un nouveau décret, publié mi-octobre, prolonge cette dernière d’un an.
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.

Les SI de santé : c’est tout de même assez dingue en 2025 que…
28 avril 2025 - 21:51,
Tribune
-Forcément, dans la cyber on voit passer quasiment tous les projets IT d’une organisation : en principe, ils doivent tous suivre une étape d’homologation, sans parler de ceux qui mettent en œuvre des traitements RGPD enclenchant mécaniquement et a minima une inscription à un registre interne.

Le GHT Hôpitaux de Provence optimise ses flux patients avec la solution M-SESAME de Maincare
24 avril 2025 - 10:06,
Communiqué
- MaincareLe GHT Hôpitaux de Provence, un des groupements hospitaliers les plus importants de France avec 13 établissements et un bassin de 2 millions d’habitants, a choisi la solution M-SESAME, développée par Atout Majeur Concept, distribuée et intégrée par Maincare, pour répondre à ses besoins en matière de...

Webinaire – Coordination & Automatisation : La nouvelle gestion du travail des hôpitaux avec l’AP-HP
14 avril 2025 - 22:20,
Communiqué
Dans un contexte de transformation numérique et d’optimisation des ressources, les établissements de santé doivent relever des défis de plus en plus complexes : multiplication des projets transverses, dispersion des outils, surcharge administrative et difficultés de coordination entre directions mét...

Optimisation de la chaîne AFRT : un enjeu clé pour les établissements de santé
07 avril 2025 - 11:25,
Tribune
-La maîtrise de la chaîne Admission-Facturation-Recouvrement-Trésorerie (AFRT) est un enjeu stratégique pour les établissements de santé. Un circuit bien structuré garantit une meilleure expérience patient, une facturation fiable et une trésorerie optimisée. Dans ce contexte, le Département d’Informa...