Publicité en cours de chargement...

Publicité en cours de chargement...

Le Ministère sécurise les pharmacies en ligne

03 jan. 2014 - 01:00,
Actualité - DSIH
La dispensation de médicaments par voie électronique est aujourd'hui autorisée et encadrée par le Ministère. Les informations personnelles échangées entre les patients et leurs pharmaciens "en ligne" sont primordiales pour assurer la qualité des prestations, ce qui met à contribution les hébergeurs de données de santé. Il faudra désormais réaliser des contrôles sur les pratiques d'automédication.

 

 

Le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé a souhaité, par l’arrêté du 20 juin 2013 relatif aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments par voie électronique, encadrer la dispensation de médicaments par internet. Afin de réduire les risques inhérents à cette pratique, seuls les pharmaciens sont désormais habilités à gérer, via un site agréé, la vente électronique de médicaments.


 

L'expertise du pharmacien reste indispensable

Le pharmacien joue ainsi son rôle de conseil, et est appelé à donner les informations adéquates au patient qui se connecte sur son site. Cette fonctionnalité est un pré-requis sans lequel aucun médicament ne peut être délivré. Le praticien doit en effet évaluer l'état de santé de son patient afin d'éliminer toute contre-indication et limiter les effets secondaires des molécules qu'il est appelé à lui fournir. Pour ce faire, il est invité à mettre en ligne un questionnaire où le patient renseignera les informations principales concernant son état de santé et son historique médical, avant la première commande.


 

La participation obligatoire des hébergeurs de données de santé

Des informations confidentielles sont ainsi susceptibles de circuler entre le patient et le pharmacien, qui doit donc faire appel à un hébergeur agréé de données de santé, dont il doit communiquer l'identité à l'ARS dont il dépend. Son site doit également proposer au patient un processus d'accès sécurisé par son authentification. Selon l'ASIP Santé, les hébergeurs de données de santé proposent des services génériques et aucun n'est spécialisé dans la vente en ligne de médicaments. Ils doivent dès lors mettre à disposition du responsable du site la plateforme technique d'hébergement pour laquelle ils sont agréés, mais ne sont pas responsables du contrôle des authentifications que le site met en œuvre.

 


Le Ministère a donc semble-t-il fait le nécessaire pour que la vente en ligne de médicaments soit sécurisée, dans le but de donner toutes les garanties de qualité en faveur de la santé des patients. Reste que les pratiques d'automédication sont encore très répandues, et que les différents documents publiés, notamment par l'ASIP Santé, ne donnent pas de garanties quant aux contrôles réalisés sur les sites de dispensation sauvage, notamment venant de l'étranger.

Avez-vous apprécié ce contenu ?

A lire également.

Illustration Contourner les règles, faille cyber éternelle et consubstantielle à l’espèce humaine

Contourner les règles, faille cyber éternelle et consubstantielle à l’espèce humaine

21 avril 2025 - 19:07,

Tribune

-
Cédric Cartau

Récemment, un post sur LinkedIn racontait l’histoire suivante : un enseignant soucieux de repérer les élèves qui faisaient rédiger leur copie par ChatGPT transmettait ses consignes sous forme de fichiers PDF dans lesquels il incluait des morceaux de texte en caractères blancs, donc invisibles pour l...

Illustration Panorama forcément non exhaustif du fléau des arnaques en ligne en ce début 2025

Panorama forcément non exhaustif du fléau des arnaques en ligne en ce début 2025

08 avril 2025 - 07:19,

Tribune

-
Cédric Cartau

Le temps des mails provenant d’un prince nigérian qui requiert votre aide pour toucher un héritage, ou de la petite Marie qui attend désespérément une greffe, est révolu : les techniques ont évolué, les outils aussi, les réseaux se sont structurés et professionnalisés. Petit panorama, forcément inco...

Illustration Ségur numérique : Mise à jour du calendrier réglementaire pour les dispositifs de la Vague 2 à l’hôpital

Ségur numérique : Mise à jour du calendrier réglementaire pour les dispositifs de la Vague 2 à l’hôpital

24 mars 2025 - 20:32,

Actualité

- DSIH,

Afin de garantir au plus grand nombre d’établissements de santé l’accès aux mises à jour financées par le Ségur numérique, le calendrier des dispositifs dédiés aux logiciels Dossier Patient Informatisé (DPI) et Plateforme d’Interopérabilité (PFI) a été étendu par un arrêté modificatif, publié ce jou...

Illustration Loi sur le narcotrafic et fin du chiffrement : analyse d’un membre éminent et actif du CVC

Loi sur le narcotrafic et fin du chiffrement : analyse d’un membre éminent et actif du CVC

10 mars 2025 - 19:33,

Tribune

-
Cédric Cartau

Vous n’avez pas pu le rater : sous couvert de lutte contre le trafic de stupéfiants, la proposition de loi d’Étienne Blanc et de Jérôme Durain, déjà adoptée à l’unanimité au Sénat, sera débattue au mois de mars à l’Assemblée nationale. Baptisée « loi Narcotrafic », elle vise à obliger les services d...

Lettre d'information.

Ne manquez rien de la e-santé et des systèmes d’informations hospitaliers !

Inscrivez-vous à notre lettre d’information hebdomadaire.