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Quand la télémédecine permet de tester un modèle de financement innovant
Le programme allemand « Mein Herz » se révèle tout particulièrement intéressant en raison de ses modalités de financement innovantes. Lancé mi 2011, il vise à limiter les ré-hospitalisations de patients insuffisants cardiaques et, de ce fait, à réduire leur coût de prise en charge tout en améliorant leur qualité de vie. Il repose sur la mise en œuvre d’un suivi à distance des paramètres cliniques des patients : évolution de leur poids en priorité mais aussi, le cas échéant, tension artérielle et ECG. « Mein Herz » est né, dans le land du Schleswig-Holstein, d’une initiative prise par l’une des 140 caisses d’assurance maladie allemandes, la DAK Gesundheit, avec un groupe de cliniques privées, Segeberger, et l’hôpital universitaire du land (UKSH).
Les modalités opérationnelles différent selon le type d’établissement. L’hôpital universitaire fait appel aux services du centre de télémédecine de la société spécialisée Vitaphone, tandis que le groupe Segeberger a ouvert son propre département de télémédecine, qui propose également d’assurer une télésurveillance à d’autres établissements dépourvus de service de cardiologie.
En revanche, le modèle économique est identique, qui consiste à conclure un contrat de partage de risques. Si les partenaires constatent effectivement, ex post, que la prise en charge du patient a été réalisée à un coût inférieur à un montant de référence défini pour l’année, caisse et établissement partageront l’économie qui en découle. Les acteurs concernés n’ont pas encore le recul suffisant pour évaluer les résultats de leur initiative.
On peut toutefois noter qu’elle s’inscrit dans un mouvement international de recherche de solutions originales qui combinent incitations financières et encouragements à la qualité. L’étude de cette tendance sera présentée à l’occasion du congrès HIT, le 30 mai, dans le cadre de la conférence « Numérique en santé : les innovations qui changent la donne »
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